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Mickey Carbo : un homme pour une passion ...

Né le :   26.04.1960
À :           Montauban (82)

Vit :        entre le Lot et l'Aveyron 

 

J'aime :
les voitures, les autos, les bagnoles, et puis ... ah oui, j'aime bien conduire aussi.

En fait, dès que ça roule et que ça sort de l'ordinaire, ça me plait !

(ex : pourquoi rester en voiture sur 4 roues quand on peut rouler sur 2 ?)

 

Séries télé préférées :
Celles où il y des cascadeurs au générique de fin.

 

Livres préférés :
Cascadeur                                d'Alain Prieur

Silence, on tourne !              de Rémy Julienne

Le risque est mon métier   de Gil Delamarre


Musiques préférées :
la Country, le Rock, Nolwenn Leroy (oh, ça va !...)

 

Boissons préférées :
c'est jaune et ça sent l'anis... mais après ça fait mal à la tête ! 


Plat préféré :
le steak-frites (rigolez pas, je m'éclate avec ça) 


Lieu de vacances préféré :
N'importe où, mais tranquille !


Citation préférée :

 La citation du chèque à l'ordre qui m'hérite (comprend qui veut...)

2004 - circuit d'Albi (81)
2004 - circuit d'Albi (81)

Un peu de mon histoire ...

Tout petit déjà, je bavais devant les bagnoles. Mes jouets ? des Norev au 1/43°, que j'éclatais l'une contre l'autre pour faire un accident. Quand j'ai su faire du vélo, c'était pour remonter toute ma rue en weeling ou faire des tête-à-queue dans la poussière de la place publique. J'emmerdais mon frère aîné pour qu'il me prenne quand il allait voir des spectacles de cascadeur sur le coin, notamment Jean Sunny, Dieu le père, quoi !

16 ans, la 125, toujours en weeling devant les minettes des troquets et des lycées de Montauban.

18 ans, la bagnole, enfin. J'ai laissé des traces de pneus sur tous les parking des supermarchés locaux le dimanche. Je rêvais de titres ronflants : plus jeune cascadeur Français, meilleur cascadeur de France...oui, on parlait pas encore d'Europe en 1978, sinon...

Et puis stand-by avec le service militaire, et une carrière en Gendarmerie comme motard, jusqu'en 2004, date de saturation, pas de moto, non, mais de tout le reste...

Parallèlement, en 1993, par un concours de circonstances, je rencontre un cascadeur connu localement mais qui revient au pays après 3 ans d'absence. Joe Pégourié, dont je me souviens de ses exploits passés. Je sympathise, puis un jour, au culot, je lui demande de m'apprendre le pilotage acrobatique !

- trouve-toi une voiture et on fera quelques trucs ... me dit-il sans y croire. Sitôt dit, je récupère une vielle Kadett, et je découvre que cet homme qui m'impressionne tant me prend au sérieux, et m'enseigne les bases, à temps perdu et gratuitement ! et pourtant, il aime pas vraiment les gendarmes !

Bref, à 35 ans, je réalise enfin la première étape d'un rêve de gosse : conduire une voiture sur 2 roues !

Joe Pégourié m'a véritablement mis le pied à l'étrier dans le monde du spectacle : dans tous ses shows, il m'a réservé une place sur la piste ! Réciproquement, il m'a secondé gracieusement 5 ans de suite lors d'opérations pour le Téléthon que j'organisais : démonstrations et baptêmes toute la journée !

Joe Pégourié, c'est le STUNT MOTOR SHOW : créé à l'origine pour monter le plus grand spectacle de cascade en France depuis 3 décennies, en 2004 et 2005 sur le circuit d'Albi (81), et 2006 à Mémer (12), où Joe P-Gourié réalisait des sauts enflammés de plus de 60 m à 120 km/h ! Créateur du MERCEDES ACROBATIC TEAM, où 6 pilotes professsionnels s'affrontaient avec des Mercédès 190 rutilantes et ruigissantes ! Quelle classe ! Depuis, le STUNT MOTOR SHOW a encore pris de l'ampleur, il n'y a qu'à voir son site !

Puis j'ai quitté mon uniforme pour un petit boulot dans le privé. Cela m'a donné l'occasion de créer une association, TREMPLINS, ce qui me permet de monter ponctuellement des spectacles acrobatiques automobiles. Evidemment, je suis toujours prêt à collaborer avec Joe ou un autre de mes amis cascadeurs. Il y a une réelle solidarité malgré le spectre de la concurrence entre les stuntmen.

TREMPLINS : une association pour faire le show !

Une association loi 1901 ? pourquoi faire ? 

 

Tout petit, on casse des autos miniatures les unes contre les autres, puis à 18 ans, on "fait le con" dans un champ avec la vieille 4 l à Tonton. Et puis on entraîne ses meilleurs potes voir un spectacle de cascadeurs au village voisin. Parfois, on aime tellement ça qu'on veut devenir pro, pour "faire comme eux"...

Et le rêve s'arrête là ! parce qu'il n'y a pas de structure sérieuse pour apprendre, et surtout aucun débouché pour en vivre. Oui, les cascadeurs sont des marginaux. En France, nous sommes certainement plusieurs milliers à pratiquer la chose, dont quelques dizaines de professionnels dans le cinéma seulement (et oui, les producteurs appellent toujours les mêmes, on y reviendra ailleurs), et peut-être un peu plus qui montent des spectacles  en été dans les zones touristiques, en équipes formées au coup-par-coup bien souvent... beaucoup de prétendants, très peu d'élus par conséquent ! Alors ? ...

... alors pour se montrer un peu, goûter le plaisir sucré des applaudissements d'un public venu VOUS voir, bref pouvoir dire à ses petits-enfants plus tard  "j'ai fait du spectacle !", il faut trouver une solution, quand on n'est pas professionnel : créer une association Loi 1901.

Ques a quo, comme on dit chez moi  ? dans le cas qui nous intéresse, c'était la seule pirouette légale possible pour  "exister administrativement", jusqu'en 2009 où le statut d' auto-entrepreneur ouvre une nouvelle porte légale pour un cascadeur occasionnel .  Je développerai cette possibilité dans un autre article. 

A titre de simple particulier, vous pouvez être le meilleur stuntman du monde, aucun comité, aucune assurance ne vous feront confiance, alors encore moins les pouvoirs publics ! et c'est capital car pour "faire un truc" en règle, on est OBLIGE de passer par la case "Préfecture" !

En revanche, une association aux statuts bien ficelés au départ est juridiquement quasiment comparable à une société commerciale. Donc, on vous écoute et on vous respecte, même, en poussant un peu Mémé, sans vérifier si vous savez faire un dérapage  !!

 

Je vous rassure tout de suite : à ce stade-là, vous n'êtes pas encore une vedette. Car les contrats, il va falloir les trouver ! On peut monter soi-même (l'assos, j'entends) un spectacle ou faire appel à un comité des fêtes pour l'organiser.

Animation gratuite ou spectacle payant, il faudra être persuasif !

Car dans tous les cas, un dossier solide devra être présenté en Préfecture 3 mois avant.  Nous développons plus en détails cet aspect administratif incontournable dans une rubrique voisine, plus orientée vers les comités et associations mais volontairement laissée accessible à tous.

 

Evidemment, nous supposons que les pilotes et voltigeurs maîtrisent bien leurs véhicules et matériel ! sinon, le premier show risque bien d'être le dernier.